Véritable fléau, entraînant burn-out, épuisement, maladie chronique… le stress serait devenue la maladie du XXI° siècle. Certaines études ont même cherché à évaluer son “coût” pour les entreprises mais également pour la société en général : il s’élèverait à près de 3% du PNB des Etats-Unis ! Vu sous cet angle, comment ne pas vouloir l’éradiquer ? Mais le stress n’a-t’il pas aussi une utilité ?
C’est quoi le stress ?
Le stress est en réalité composé de 3 ingrédients :
- l’agent stressant : qui n’est autre que la source du stress. Il peut être mineur ou important, récurrent ou exceptionnel et surtout… il peut être négatif comme par exemple la perte d’un emploi, la maladie, la pression professionnelle… mais également positif ! Qui n’a pas ressenti les effets du stress à l’approche de son propre mariage (ou de toute autre organisation d’un heureux événement) ?
- La réaction au stress : le cerveau va envoyer des informations au corps pour le faire réagir à l’agent stressant. Cela va engendrer une augmentation du rythme cardiaque, une montée d’adrénaline etc. Afin que le corps soit prêt à agir lors de “l’instant critique”
- L’attitude : La manière dont notre cerveau va percevoir la situation va conditionner l’intensité de la réaction. Le stimulus sera alors perçu comme plus ou moins dangereux. Par exemple, un retard de 10 minutes à un apéro entre amis ne va sûrement pas provoquer la même réaction que si je suis en retard de 10 minutes pour enregistrer mes bagages et pouvoir prendre mon avion. Dans le deuxième cas, le cerveau peut engendrer un scénario catastrophe, imaginant toute les conséquences négatives de la perte du vol. Notre propre attitude (optimiste, fataliste, utopique…) peut également être facteure de stress : si nos attentes dans la vie sont irréalisables, notre cerveau va stresser de ne pas les atteindre…
Comment cela fonctionne ?
Le stress passe par 3 phases d’évolution :
- la phase d’alerte : c’est a réaction immédiate à l’agent stressant, avec l’augmentation du rythme cardiaque, la dilatation des pupilles, la décharge d’adrénaline… Elle est de courte durée et peut être synonyme de “bon” stress. Ainsi certaines personnes ne travaillent bien que dans l’urgence, un état stressant créée par l’approche de la date butoir à laquelle elles doivent rendre ce fameux dossier. Leur niveau de tension augmente et pousse à l’action : le stress est donc bénéfique dans ce cas présent
- la phase de résistance : elle apparaît lorsque le stress se prolonge dans la durée. Le corps produit alors une hormone particulière, la glucorticoïde qui augmente le taux de glycémie afin que les organes continuent de fonctionner normalement. Cette phase demande beaucoup d’énergie.
- La phase d’épuisement : lorsque le corps arrive à saturation et n’arrive plus à s’adapter, les réservoirs sont vides et il dit “Stop” ! Le burn-out, qu’il soit professionnel ou parental, arrive lors de cette phase.
Apprendre à gérer son stress
Tous les individus ne vont pas être égaux face au stress. Certains éléments vont venir influencer positivement ou négativement l’intensité du stress et sa récurrence, par exemple :
- les croyances limitantes ou irrationnelles : “je dois être la/le meilleur”, “je n’ai pas le droit à l’échec”
- les expériences passées : “à chaque fois que je présente un dossier, ça se passe mal. Cette fois-ci cela va être horrible”
- le manque de confiance en soi
- mais aussi, sa propre personnalité et sa capacité à parler de nos problèmes etc.
Bonne nouvelle, savoir gérer son stress, ça s’apprend et ça se travaille ! Via des techniques de respiration, un apprentissage du lâcher-prise, savoir se détendre, des changements de croyances, faciliter l’accès à ses ressources, développer sa confiance en soi…
Vous voulez apprendre à gérer votre “mauvais stress” et récupérer une vie équilibré et de qualité ? N’hésitez pas à me contacter, nous pourrons voir ensemble laquelle des techniques de l’hypnose ou de la sophrologie est la mieux adaptée pour vous.