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Vous n’êtes pas seuls : les acouphènes en quelques chiffres

Selon le dernier sondage IFOP à l’occasion de la journée de l’audition en 2019, les chiffres sont asssez alarmants :

  • 28 % de la population française ressent actuellement des acouphènes, soit environ 17 millions, dont 2 à 4 millions les ressentiraient en permanence
  • la proportion est plus élevée chez les 15-24 ans : ce serait environ la moitié qui ont ou ont eu des acouphènes
  • la gène ressentie est la plus importante chez les 25-34ans
  • et presque la moitié indique que les acouphènes ont un impact sur leur qualité de vie
  • Pourtant, 46% des personnes atteintes n’en parlent ni à leur proches, ni à un professionnel de santé
  • Parmi ceux qui ont consulté un professionnel de santé (médecin généraliste, ORL etc.), la moitié sont ressorti sans solution pour leur acouphène.

Les deux types d’acouphènes

L’acouphène peut être défini comme une sensation auditive perçue en l’absence de toute stimulation sonore extérieure. il peut apparaître de manière soudaine (par exemple après un traumatisme sonore, lors d’un concert par exemple) ou progressive. Il peut se manifester via des sifflements, des bourdonnements, un tintement, un claquement, une note de musique, un jet de vapeur…. Ce son peut être entendu à certains moment de la journée, être intermittent ou au contraire permanent. Il existe deux sortes d’acouphènes :

  • les acouphènes objectifs : ils sont rares, 5% des cas. Ils sont mesurables et peuvent être entendus par l’entourage. Cet acouphène est souvent “pulsatile” c’est-à-dire synchronisé avec le pouls
  • les acouphènes subjectifs : ils concernent la majorité des personnes atteintes, soit 95% des cas. La complexité de cet pathologie réside dans le fait que seul la personne atteinte peut entendre l’acouphène. Ils correspondent à la production d’un signal nerveux, sans signification, due à une hyperactivité neuronale, à un endroit quelconque du système auditif. Le cerveau interprète par défaut, ce signal comme un bruit.

Comment peut-on agir dessus ?

Comme avec la madeleine de Proust, les sons ramènent à des émotions. Et c’est souvent le début du cercle vicieux de l’acouphène : fatigue, anxiété, perception forte… La façon dont le cerveau interprète ce “son” déclenche des réactions physiologiques, chimiques et émotionnelles porteuses d’un certain sens. Par exemple, si votre acouphènes est apparu lors d’un événement traumatisant type accident, la perte d’un être cher etc. Vous allez sûrement moins bien le vivre qu’un acouphène apparu lors d’un événement heureux, grossesse, mariage… La sophrologie et l’hypnose vont pouvoir agir sur les acouphènes en travaillant sur le phénomène d’habituation : en rétablissant les filtres, le signal nerveux va toujours être perçu par le cerveau, mais celui-ci va l’interpréter d’une manière différente : en ne provoquant plus de réactions, il va perdre sa signification émotionnelle. C’est le début de la tolérance de ce nouveau compagnon.

Petit rappel : le sophrologue et le praticien en hypnose n’est pas un professionnel de santé. A ce titre, je ne pose pas de diagnostic et je ne guéris pas. Si vous entendez des acouphènes, je vous invite à vous rapprochez de votre médecin traitant qui sera le plus à même de vous conseillez sur la suite.